Le 6ème Forum des PDG et Leaders mondiaux du secteur du café, tenu le 11 septembre 2024 à Londres, a ouvert de nouvelles perspectives pour les producteurs africains. Sous la présidence d’Enselme Gouthon, président de l’Organisation internationale du café (OIC), cette rencontre a mis l’accent sur la durabilité, la résilience, et le soutien accru à l’industrie du café africain, avec des opportunités majeures pour le Togo.
La réunion annuelle, qui rassemble les leaders du secteur privé, les membres de l’Organisation internationale du café (OIC) et des partenaires de développement, a abordé des questions liées à la durabilité, à la volatilité des prix et à l’avenir du café, notamment en Afrique. Dirigé par Enselme Gouthon, président de l’OIC pour l’année 2023-2024, le Forum a souligné le potentiel de l’Afrique, qui abrite environ 25 pays producteurs de café, dans le cadre de nouvelles initiatives, comme l’ « Initiative G7 pour une chaîne de valeur mondiale du café durable et résiliente en Afrique ». L’Italie, présidente du G7 en 2024, a exposé son « Plan Mattei » destiné à renforcer la coopération avec les pays africains, notamment par le biais de partenariats public-privé visant à améliorer la résilience climatique des cultures, à augmenter la production durable de café et à améliorer la chaîne de valeur du café. Le Togo, avec son Plan de développement des filières café et cacao (PDCC), est en bonne position pour bénéficier de ces nouvelles initiatives, selon Enselme Gouthon.
Une reconnaissance du rôle de l’Afrique dans le secteur mondial du café
Le Forum marque une étape importante dans la reconnaissance du rôle central de l’Afrique dans le secteur mondial du café. En mettant en avant les opportunités de financement, de développement technologique et d’amélioration des infrastructures, les discussions reflètent un engagement renouvelé des partenaires internationaux à soutenir la production africaine. Pour le Togo, cela se traduit par des perspectives économiques favorables, surtout avec l’engagement de l’Italie et du G7 à soutenir les pays producteurs à travers des programmes pilotes en Afrique de l’Est. Les enjeux abordés au Forum, comme la durabilité et l’augmentation des revenus des petits producteurs, sont d’une importance capitale pour le Togo, où plus de 2,5 millions de planteurs dépendent du café pour leur subsistance. La mise en place de solutions adaptées, combinant innovation, accès au financement et amélioration des infrastructures, pourrait transformer la chaîne de valeur du café au Togo et dans toute l’Afrique, tout en répondant aux défis posés par le changement climatique.
Faire du Togo, un acteur majeur
L’Organisation internationale du café (OIC), sous la présidence du Togolais Enselme Gouthon, poursuit ses efforts pour faire face aux défis auxquels les producteurs de café sont confrontés, notamment la volatilité des prix et l’impact du changement climatique.
Le Forum, institué en 2019, se réunit chaque année pour examiner l’état du secteur et formuler des engagements en faveur de la durabilité de la filière. Cette 6ème édition s’est tenue dans un contexte où le secteur du café est de plus en plus fragilisé par des contraintes climatiques et économiques, en particulier pour les petits producteurs africains. Le Togo, à travers le leadership d’Enselme Gouthon, entend jouer un rôle clé dans cette transformation. De plus, la signature d’un protocole d’accord entre l’OIC et l’ACRAM vise à renforcer la collaboration pour améliorer la production de café robusta en Afrique, avec des objectifs ambitieux pour les cinq prochaines années. Grâce à ces efforts diplomatiques et à l’engagement accru du secteur privé, le Togo et d’autres pays producteurs espèrent surmonter les obstacles et tirer profit des nouvelles dynamiques du marché international du café.