Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2025 s’élève à 2.394,2 milliards de francs CFA, enregistrant une augmentation de 9,9 % par rapport à 2024. Adopté lors du Conseil des ministres du mardi 26 novembre 2024, présidé par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé, ce budget reflète les priorités nationales dans un contexte économique mondial difficile, marqué par des crises géopolitiques et des défis sécuritaires régionaux.
Malgré ces contraintes, l’économie togolaise affiche une croissance robuste, atteignant 6,6 % en 2024, avec une prévision de 6,8 % en 2025. Le budget 2025 accorde une place majeure au social, représentant 49,7 % des dépenses, et met un accent particulier sur la sécurité, l’inclusion sociale et le soutien aux populations vulnérables. Le déficit budgétaire continue de se résorber, avec une projection de 3 % du PIB en 2025.
Guidé par la Feuille de route gouvernementale, ce budget s’inscrit dans une dynamique de réformes et d’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques pour répondre aux besoins des citoyens tout en consolidant les acquis économiques et sociaux.
Élaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie, et de durcissement des conditions financières, avec leur impact sur les investissements et la dette, sur fond de crises entre la Russie et l’Ukraine et au Moyen-Orient, le projet de budget 2025 demeure tributaire du contexte sécuritaire régional et de la persistance des menaces liées au terrorisme et à l’extrémisme violent.
L’accent demeure mis sur la réponse au défi sécuritaire pour défendre le territoire national et protéger les populations, tout en renforçant l’inclusion sociale et économique, pour accroître la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables de notre société.
La poursuite des réformes pour l’assainissement des finances publiques devrait continuer de produire des effets bénéfiques, les efforts engagés par le gouvernement concourant d’année en année à la maîtrise du déficit budgétaire qui ressortirait à 3% du PIB en 2025 contre 6,7% en 2023, et une prévision de 5,9% en 2024.
Suivant les orientations du chef de l’État, le gouvernement continuera de privilégier l’efficacité de la dépense publique ainsi que l’amélioration de la qualité des services aux citoyens.
Yanclo Joël