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Économie africaine : « A New ROAD » appelle à un pacte de responsabilité

À travers un Pacte de responsabilité, les personnalités membres de « A New ROAD » premier think tank dédié aux dettes publiques africaines, appellent à la responsabilité des États, des grands groupes privés et des institutions financières afin de contribuer à la transformation et à l’industrialisation des économies africaines.

  Le Pacte de responsabilité, en tant que document-plaidoyer, œuvre en faveur d’un meilleur financement des économies africaines.

Il exprime la volonté de reconsidérer les chaînes de valeur et de mettre en œuvre des stratégies transnationales, régionales et continentales, tout en prenant mieux en compte le développement durable, la digitalisation et les droits de l’homme dans les pratiques économiques.

Ministre, Secrétaire Général de la @PresidenceTg

Les membres signataires du think tank A New ROAD en appellent : à la responsabilité des États dans la promotion de la transparence et l’allocation des fonds ; à la responsabilité des grands groupes privés opérant en Afrique, pour un partage plus équilibré de la valeur au profit de l’économie régionale et du tissu des PME locales ; à la responsabilité des institutions financières pour l’adaptation de leur offre aux besoins des acteurs économiques africains.

Commissaire du Togo à L’UEMOA – Economiste – Conférencier

Le Pacte sera présenté à de nouvelles parties prenantes lors d’une Conférence sur le financement des économies africaines organisée par A New ROAD, qui devrait se tenir à la fin du premier semestre 2023 à Cotonou.

À travers ce Pacte, le think tank A New ROAD entend sensibiliser le grand public, tout en faisant avancer la réflexion et la recherche de solutions innovantes sur le financement des économies africaines.

Appel à un Pacte de responsabilité

Responsabilité des États, d’abord, traduite (i) par un engagement de transparence, d’information et de suivi concernant l’allocation des financements mis à leur disposition, (ii) par l’engagement d’en faire bénéficier leurs jeunesses et les générations futures en les orientant vers des dépenses d’investissement créatrices d’emplois et garantes de l’accès à de meilleurs niveaux d’éducation, d’insertion professionnelle, de logement et de santé et enfin (iii) par l’engagement d’entreprendre les réformes nécessaires à l’émergence de climats d’investissements modernes, concurrentiels et transparents.

Responsabilité des grands groupes privés évoluant en Afrique, ensuite, qui doivent contribuer à l’instauration d’un partage de valeurs plus équilibré en son seuil et ses proportions, au profit du tissu économique régional, tout en concourant activement à la formation des populations.

Responsabilité des institutions financières, enfin, qui doivent d’une part adapter leurs offres et instruments financiers aux besoins des acteurs économiques continentaux qui constituent les moteurs du développement de leurs pays et, d’autre part, œuvrer pour offrir (comme dans les autres régions du monde) la plus grande cohérence entre leurs exigences en termes de rentabilité et le risque réel supporté.

Ensemble, par la ratification de ce pacte, nous espérons ainsi contribuer à : accélérer le processus de transformation et d’industrialisation des économies africaines ; repenser les chaînes de valeur et les secteurs dans lesquels les pays du continent ont un rôle à jouer, notamment grâce à des ressources démographiques conséquentes (grâce à une population jeune) et des ressources naturelles ayant un rôle critique à jouer dans les énergies renouvelables.

Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances du Bénin

Favoriser la création d’outils permettant l’essor de nouvelles économies, toujours plus souveraines, autonomes et dont les principes généraux qui les soustendent seront cohérents avec leurs cultures, leurs identités profondes et leurs Histoires ; faire émerger de nouveaux moyens de communication structurés et engagés visant à renforcer les coopérations africaines sur la base de la solidarité et d’intérêts partagés ; encourager la définition et la mise en œuvre de stratégies transnationales, régionales voire continentales, ainsi que le développement de partenariats sud-sud, dont nous pensons qu’ils constituent une réserve de valeur entre partenaires partageant les mêmes défis ; remettre en cause et trouver des alternatives à certains raisonnements économiques datés (modèle de développement basé sur l’aide, par exemple) et/ou inadaptés aux réalités du continent, afin de sortir de la dépendance, tout en reconnaissant l’importance de l’aide au développement et des dons pour des enjeux spécifiques comme les pertes et dommages causés par le changement climatique ; permettre une meilleure compréhension et prise en compte des questions liées au changement climatique, au développement durable et aux droits de l’Homme dans la pratique économique tant du point de vue des acteurs privés que publics.

Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, DIRECTEUR GENERAL DE LA BRVM,

A new ROAD en bref

 A new Round-Table On African Debts est le premier think tank dédié aux dettes publiques africaines et a pour objet de réunir différentes personnalités influentes expertes de leurs domaines afin de travailler sur le traitement des dettes et plus généralement sur le financement des économies africaines. Son ambition est de faciliter le recours au financement public autant que nécessaire, et encourager les investissements privés autant que possible. A new ROADentendconcevoir et proposer des solutions innovantes tant du point de vue de la soutenabilité de la dette publique que du financement de la relance économique. Sa mission est d’innover, d’évaluer, de proposer et de co-construire.

Siandou FOFANA, Ministre du Tourisme et des Loisirs de la République de Côte d’Ivoire

Les signataires, membres du think tank A New ROAD

Hamet AGUEMON, Ancien Ministre Conseiller du Président de la République du Bénin ;

Félix Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur général de la BRVM ;

Jean-Marc Koffi BROU, Conseiller spécial du Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire ;

Roselyne CHAMBRIER CHALOBAH, Présidente Directrice générale d’Arise lvoire, membre du Comité exécutif du groupe Arise IIP ;

Omar CISSE, Directeur général d’Intouch ;

Sidi Mohamed DHAKER, Conseiller du Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie ;

Youssouf FADIGA, Directeur général de la BNI Côte d’Ivoire ;

Siandou FOFANA, Ministre du Tourisme et des Loisirs de la République de Côte d’Ivoire ;

Olivier GRANET, Président Directeur général de Kasada Capital ;

Ghislane GUEDIRA BENNOUNA, Consultante Senior en Stratégie et Finance, Administratrice indépendante ;

Nicolas JEAN, Associé et membre du Comité exécutif de Gide Loyrette Nouel ;

Sandra Ablamba JOHNSON, Ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République togolaise ;

Adama KAMARA, Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale de la République de Côte d’Ivoire ;

Anne-Laure KIECHEL, Fondatrice et Présidente Directrice générale de Global Sovereign Advisory ;

Wilfrid LAURIANO DO REGO, Président du Conseil de surveillance de KPMG, Coordinateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) ;

Pedro NOVO, Directeur exécutif en charge de l’export de BPI France ;

Kako NUBUKPO, Commissaire chargé de l’Agriculture, des Ressources en eau et de l’Environnement de l’UEMOA, ancien Ministre de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques de la République togolaise ;

Mario PEZZINI, Ancien Directeur du Centre de développement de l’OCDE, ancien Conseiller spécial du Secrétaire général de l’OCDE pour le développement ;

Papa Amadou SARR, Directeur exécutif Mobilisation, Partenariats et Communication de l’AFD, ancien Ministre, Délégué général à l’Entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER) à la Présidence de la République du Sénégal ;

Laurent THORRANCE, Fondateur et Gérant d’Axelcium ;

Najat VALLAUD-BELKACEM, Ancienne Ministre de l’Éducation nationale de la République française, Directrice générale de ONE France ;

Hubert VÉDRINE, Ancien Ministre des Affaires Étrangères de la République française ;

Romuald WADAGNI, Ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation de la République du Bénin ;

Stanislas ZEZE, Président Directeur général de Bloomfield Investment Corporation.

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