Le Ministre de l’Economie et des Finances, Sani YAYA, a présidé, jeudi 27 octobre 2022 à Lomé, l’inauguration du nouveau siège de la Banque Sahelo-Saharienne pour l’investissement et le commerce au Togo (la BSIC Togo).
La Banque Sahelo-Saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) a inauguré jeudi à Lomé son nouveau siège togolais de 3.600 m2 en présence de Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.
Ce Groupe bancaire avait été créé en 1998 à l’initiative de la Libye dans le cadre de la CEN-SAD (Communauté des États sahélo-sahariens) qui regroupe 29 pays africains.
La BSIC est une institution régionale exerçant toutes les activités bancaires, financières et commerciales, y compris celles relatives aux financements du commerce extérieur et des investissements.
Elle entend renforcer sa présence au Togo en soutenant les actions menées par le gouvernement, a indiqué sa directrice générale, Kadidiatou Josiane Kossomi.
« Le groupe reste attentif à la feuille de route du gouvernement à travers le financement des grands axes du Plan national de développement et à travers le financement direct des secteurs prioritaires retenue par le gouvernement’ a-t-elle précisé.
En ligne avec sa mission de promotion des investissements dans les pays membres de la communauté des Etats Sahélo sahariens (CEN-SAD), l’institution bancaire régionale veut renforcer son rôle dans le financement de l’économie nationale à travers le financement des projets prioritaires du gouvernement, inscrits dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Aussi, indique-ton, la BSIC ambitionne développer désormais des partenariats durables avec des opérateurs économiques du pays.
La banque compte 17 agences dans le pays et 150 agents. La CEN-SAD a comme objectifs entre autres, l’établissement d’une union économique globale basée sur une stratégie à travers un plan de développement complémentaire avec les plans nationaux de développement des pays concernés, englobant l’investissement dans les domaines agricole, industriel, énergétique, social et culturel ;
la suppression de toutes les restrictions qui entravent le rassemblement de ces pays par la prise de mesures nécessaires pour assurer la libre circulation des personnes, des capitaux et des intérêts des ressortissants des États membres, la liberté de séjour, de propriété et d’exercice de l’activité économique, la liberté d’échange et de circulation des biens, des produits et services originaires des pays signataires ;
la promotion du commerce extérieur par une politique d’investissement dans les États membres ; l’accroissement entre les États membres des moyens de transport et de communication terrestre, aérien et maritime par l’exécution de projets communs.