La représentation nationale a adopté à l’unanimité, vendredi 6 octobre 2023, le projet de loi de finances rectificative, exercice 2023.
Cette loi de finances rectificative connait une hausse de 0,9% par rapport à la loi initiale, pour s’équilibrer en charges et en ressources à 1.975,5 milliards de FCFA.
Son adoption permettra au gouvernement de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme et de poursuivre la mise en œuvre des politiques de développement, en lien avec la Feuille de route Togo 2025 et des réformes structurelles.
Les travaux ont été dirigés par la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, en présence du ministre Sani Yaya de l’Economie et des Finances et du ministre secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua.
La loi de finances rectificative, exercice 2023, adoptée par les députés, vendredi, au cours de leur 2e séance plénière de la 2e session ordinaire de l’année, est élaborée en respect du principe de sincérité budgétaire et de transparence dans la gestion des finances publiques édicté par les dispositions légale et réglementaire, notamment celles de la loi organique relative aux lois de finances du 27 juin 2014.
Elle est projetée à 1.975,5 milliards de francs CFA en charges et en ressources contre 1.957,9 milliards de francs CFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 0,9%.
En effet, la révision de la loi de finances initiale, exercice 2023, est rendue nécessaire, à cause du contexte économique mondial marqué par de fortes tensions inflationnistes, en liaison avec les effets de la crise sanitaire, notamment la résurgence de l’épidémie de Covid-19 en Chine et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
De même, le resserrement des politiques monétaires de toutes les banques centrales, rendant de plus en plus onéreux les financements sur les marchés monétaires, a constitué un obstacle supplémentaire à l’expansion économique.
Au titre des dépenses, la loi de finances rectificative, exercice 2023, se caractérise par une variation nette des dépenses ordinaires de 1,7% et de 0,3% des dépenses en capital par rapport à leurs prévisions initiales.
Au total, les dépenses budgétaires ont globalement augmenté de 17,6 milliards de francs CFA, soit 1,1%, pour ressortir à 1.572,3 milliards de francs CFA contre 1.554,7 milliards de francs CFA dans le budget initial.