Du 08 au 10 octobre 2024, Lomé accueille la réunion des ministres et autorités chargés de l’environnement d’Afrique de l’Ouest. Objectif, renforcer la coopération régionale en matière de protection du littoral, de la biodiversité et des aires protégées, avec la signature d’un Protocole d’Accord pour la mise en place de l’Observatoire Régional du Littoral Ouest Africain (ORLOA).
La capitale togolaise, Lomé, est le théâtre d’une importante réunion qui réunit, du 08 au 10 octobre 2024, les ministres et autorités de l’environnement d’Afrique de l’Ouest. La rencontre, ouverte officiellement par le ministre togolais de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli-Bazi, a pour objectif principal l’adoption du Protocole d’Accord visant la création de l’Observatoire Régional du Littoral Ouest Africain (ORLOA). Ce conclave, divisé en deux segments, a débuté par des travaux d’experts les 08 et 09 octobre, suivis du segment ministériel le 10 octobre 2024, au cours duquel le rapport des experts a été examiné et le Protocole d’Accord signé. En outre, des discussions ont porté sur des projets phares comme le Programme d’Appui à la Préservation de la Biodiversité en Afrique de l’Ouest (PAPBIO) et le Programme d’Appui aux Forêts d’Afrique de l’Ouest (PAPFOR), ainsi que sur les perspectives de NaturAfrica pour 2025.

Parmi les thèmes abordés, figurent également le Plan d’action régional stratégique des investissements (PARSI) pour renforcer la résilience des communautés littorales, la mise en application des textes de gestion des zones côtières, ainsi que la Stratégie régionale de gestion des aires protégées et conservées à l’horizon 2050. La rencontre de Lomé s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération environnementale en Afrique de l’Ouest. Le littoral ouest-africain, essentiel à l’équilibre écologique et économique de la région, est particulièrement vulnérable face aux effets du changement climatique et aux pressions anthropiques. La mise en place de l’ORLOA est un pas décisif vers une gestion concertée de ces enjeux, permettant de suivre l’évolution des écosystèmes littoraux et de coordonner les actions de protection. L’adoption des bilans de programmes tels que PAPBIO et PAPFOR témoigne de l’engagement des pays ouest-africains à préserver la biodiversité et les forêts, tout en élaborant des stratégies à long terme comme la gestion des aires protégées jusqu’en 2050. Ces initiatives, associées au programme NaturAfrica, visent à harmoniser les efforts régionaux pour le développement durable. L’Afrique de l’Ouest, avec ses vastes littoraux et sa biodiversité unique, fait face à des défis environnementaux majeurs, exacerbés par l’urbanisation, la pêche excessive, la déforestation et le changement climatique.

Pour répondre à ces menaces, plusieurs initiatives régionales ont été lancées ces dernières années, avec le soutien de partenaires internationaux. La mise en place de l’ORLOA permettra de mieux observer et gérer les zones côtières en Afrique de l’Ouest. Les programmes PAPBIO et PAPFOR, financés par l’Union européenne, ont contribué à la conservation des forêts et de la biodiversité dans la région. NaturAfrica, de son côté, vise à concilier la protection de l’environnement avec le développement économique des communautés locales. En définitive, la réunion de Lomé marque une étape importante pour la gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest, avec des décisions qui auront un impact durable sur la gestion des ressources naturelles de la région.