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Au Mali, le leadership d’Amadou Dianka Fall fait la différence à la Direction des Grandes Entreprises

À la tête de la Direction des Grandes Entreprises (DGE) au Mali, Amadou Dianka Fall a conduit son équipe à des résultats financiers remarquables pour l’année budgétaire 2024. Malgré un contexte économique difficile, la DGE a dépassé les attentes en atteignant 96 % des objectifs annuels dès le 3 décembre, confirmant son rôle important au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI).

À quelques semaines de la fin de l’année budgétaire, la Direction des Grandes Entreprises affiche des performances exceptionnelles. Chargée de collecter les impôts, droits et taxes des entreprises générant un chiffre d’affaires annuel supérieur à un milliard de FCFA, la DGE a enregistré des résultats financiers qui forcent l’admiration. D’après une note technique, sur un objectif annuel de 1.260 milliards de FCFA, la DGE avait déjà collecté 1.014 milliards 423 millions de FCFA au 3 décembre 2024, soit une progression de 96 %.

Les performances cumulées pour novembre témoignent également d’une mobilisation impressionnante avec 987 milliards 183 millions de FCFA collectés, représentant 93 % de l’objectif mensuel. Ces chiffres traduisent un exploit collectif sous la houlette d’Amadou Dianka Fall, Directeur des Grandes Entreprises, dont le leadership et la stratégie ont été déterminants. En parallèle, la Direction Générale des Impôts a atteint un total de 1.165 milliards 766 millions de FCFA sur une prévision de 1.124 milliards 904 millions de FCFA, affichant une réalisation de 104 % à la fin de l’année.

Une organisation méthodique

Le succès de la DGE repose sur une organisation méthodique, un engagement sans faille et une vision claire, incarnée par Amadou Dianka Fall. Sa capacité à fédérer son équipe et à relever les défis économiques a permis de transformer des prévisions ambitieuses en résultats concrets.

Ces performances illustrent également le rôle central de la DGE dans la stratégie globale de la DGI. En renforçant la mobilisation des ressources fiscales, la DGE contribue non seulement au financement de l’État malien, mais aussi à sa stabilité économique dans un environnement marqué par des défis complexes.

La hausse significative des collectes mensuelles, notamment en décembre 2024, avec un total de 191 milliards 081 millions de FCFA, témoigne d’une dynamique positive qui ne semble connaître aucune limite. Cette réussite souligne également l’importance d’un leadership orienté vers les résultats et d’une gestion axée sur l’efficacité.

Résilience et adaptation

La DGE est une composante essentielle de la Direction Générale des Impôts, qui joue un rôle de premier plan dans l’économie malienne. En dépit des défis économiques, sécuritaires et sociaux, l’institution a su démontrer sa résilience et sa capacité d’adaptation.

Depuis sa création, la DGE s’est affirmée comme un pilier stratégique de la collecte des recettes fiscales, contribuant de manière significative au financement du développement national. Sous la direction d’Amadou Dianka Fall, elle s’est distinguée par ses performances exceptionnelles, devenant un modèle de réussite pour les institutions similaires en Afrique de l’Ouest.

 L’année budgétaire 2024 restera marquée par des avancées notables, grâce à une gestion rigoureuse et des initiatives innovantes mises en œuvre au sein de la DGE. Ces succès sont un signal fort de la solidité et de la compétence de la Direction Générale des Impôts au Mali.

Impact sur l’économie nationale

Les recettes collectées permettent de soutenir des projets d’infrastructures dans les domaines de l’éducation, de la santé et des transports, essentiels pour stimuler la croissance à long terme. Une collecte fiscale accrue réduit les besoins de recours à l’endettement externe, améliorant ainsi la résilience économique du Mali face aux chocs externes. Les performances de la DGE renforcent la perception de la solidité des institutions maliennes, un facteur clé pour attirer des investissements étrangers.

Défis et opportunités à venir

Pour assurer une croissance durable des recettes, il est important de formaliser davantage les entreprises et de réduire l’évasion fiscale.

L’automatisation des processus fiscaux pourrait améliorer encore davantage l’efficacité du recouvrement et la transparence. Par ailleurs, l’exploitation des données sur les grandes entreprises peut ouvrir des opportunités pour identifier de nouvelles sources de revenus tout en consolidant les acquis.

 La performance de la DGE en 2024, avec un taux de réalisation de 96 %, est un modèle de gestion fiscale efficace dans un contexte marqué par l’adversité. Ce succès reflète la résilience de l’économie malienne et l’importance d’une gouvernance fiscale rigoureuse. En continuant sur cette lancée et en s’attaquant aux défis structurels, le Mali pourrait renforcer sa capacité à financer son développement de manière autonome, tout en consolidant sa stabilité économique.

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