Au Togo, le taux d’inclusion financière est passé de 72,5% en 2016 à 81,5% en 2020. Ce qui fait du pays, la deuxième meilleure performance dans l’UEMOA.
Le conseil des ministres du mercredi dernier a examiné et adopté l’avant-projet de loi sur la répression du faux-monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires dans les Etats membres de l’UMOA.
Ce texte fixe les incriminations et les sanctions relatives au faux monnayage en prenant en compte les agissements tels que la contrefaçon et la falsification de billets.
Il détermine également la responsabilité pénale des personnes physiques et des personnes morales, le régime des peines applicables et les pouvoirs de la BCEAO en matière de centralisation des signes monétaires saisis.
Par ailleurs, Le conseil a ensuite écouté une deuxième communication relative à la situation de l’inclusion financière en 2022 ; présentée par le ministre chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel.
Au cours des dernières années et grâce aux actions entreprises par le gouvernement, le taux d’inclusion financière est passé de 72,5% en 2016 à 81,5% en 2020, soit la deuxième meilleure performance dans l’UEMOA.
Sur la même période, le taux de bancarisation élargi est passé de 70,8% à 80,04% faisant de notre pays, celui de la sous- région avec la plus forte croissance dans le domaine.
En outre, le taux global de pénétration géographique des services financiers du Togo est passé de 81 points en 2016 à 422 points en 2020.
Ces performances enregistrées ont été stimulées par les mesures incitatives prises pour protéger le pouvoir d’achat des populations et inciter le déploiement des institutions.