La vision du gouvernement, ces dernières années, est de faire de ce secteur une source de prospérité et un vecteur de croissance économique durable, d’ici 2030, à travers une série d’actions.
En effet, pour booster le secteur de l’artisanat, le gouvernement a mis en place, dans toutes les régions du pays, des chambres régionales de métiers, avec à leur tête une faîtière opérationnelle, l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM), tout en créant un Code de l’artisanat.
Ces chambres assurent la coordination au niveau national et servent d’interface entre elles et les autorités publiques. L’UCRM est aussi chargée d’assurer l’organisation, la structuration du secteur et de rassurer les partenaires dans leurs relations avec l’Etat.
De 2016 à 2023, le pays a investi, au total, 5 milliards de FCFA dans la promotion du secteur. Cet investissement a permis de financer 18.000 projets, de former 20.000 artisans et de créer 4.378 entreprises artisanales, ainsi que la construction de 5 vitrines régionales de l’artisanat.
L’émergence du secteur de l’artisanat se base sur des partenariats. Ainsi, le partenariat avec le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) a permis d’octroyer aux jeunes artisans près de 2 milliards de crédits et 9700 kits de travail.
En somme, plus de 6000 projets ont été financés grâce à l’appui de cet organe social. Aussi, le partenariat de 2011 avec la Chambre des métiers de Cologne en Allemagne a-t-il permis l’acquisition de matériels informatiques, estimés à 9.750.000 FCFA.
Cette convention a permis de former de jeunes techniciens en la matière. Cet accord renouvelé, en 2019, est pourvoyeur d’un fonds de presque 115 millions pour le développement encore plus significatif du secteur.