Au cours du week-end, le prix du carburant a grimpé à près de 981 FCFA (16 GHS/litre) le litre dans certaines stations du pays. Par exemple, chez Total Energies, l’une des principales sociétés de marketing pétrolier, le prix du diesel s’élève désormais à 980 FCFA (15,99 GHS) et celui de l’essence à 797 FCFA (13,10 GHS).
Il s’agit d’une forte augmentation par rapport aux prix de 11,06 GHS par litre pour l’essence et de 13,95 GHS par litre pour le diesel plus tôt dans le mois.
L’augmentation rampante du prix du carburant dans le pays, qui a commencé en janvier à environ 367 FCFA (6,5 GHS) par litre, a été attribuée principalement à l’augmentation du coût de la marchandise sur le marché mondial et à la dépréciation constante du cedi.
Cependant, s’adressant à la presse, le secrétaire exécutif de la Chambre des consommateurs de pétrole du Ghana (COEPC), Duncan Amoah, a souligné que le taux pourrait atteindre 1103 FCFA (18 GHS) le litre d’ici décembre si le gouvernement n’intervient pas. « Nous atteignons actuellement 15 GHS par litre pour le diesel.
Le cedi n’a certainement pas atteint un point de stabilité et s’il continue à se déprécier, il est probable qu’au cours de la première semaine de novembre, il y aura une nouvelle augmentation. Entre maintenant et décembre, vous verrez probablement que les Ghanéens pourraient finir par payer environ GHS17 à GHS18 le litre de carburant. »
Il a ajouté : « Je ne veux pas que nous en arrivions là et je pense que les autorités et ceux qui font partie de l’espace politique devront se réveiller de leur sommeil. » Le prix du pétrole brut en janvier de cette année était d’environ 75 dollars le baril mais se vend actuellement à environ 86 dollars le baril. D’autre part, le dollar a commencé l’année en s’échangeant à 6,5 GHS et s’échange actuellement à plus de 12 GHS.
Cette flambée de la dépréciation de la monnaie locale se produit malgré les récentes interventions du gouvernement, notamment le prêt bancaire Afriexim de 750 millions de dollars et le prêt syndiqué de 1,13 milliard de dollars pour financer l’achat de fèves de cacao pour la saison de récolte 2022/2023, entre autres.
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