Aux bonnes nouvelles engrangées par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), un marché régional costaud pour financer les Etats-membres, des perspectives de croissance parmi les meilleures au monde s’ajoutent les prédictions du FMI.
L’institution financière internationale magnifie la résilience des pays de l’UEMOA face aux chocs endogènes et exogènes et souligne leur solide croissance, 5,1% en 2023. Ce sera encore mieux en 2024-2025.
Le FMI prédit un taux de croissance de 6,8% en moyenne dans la région, grâce au boom des hydrocarbures. Les perspectives du Niger, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire en la matière indiquent la tendance. La croissance économique de l’UEMOA devrait se hisser à 6% à long terme, a indiqué le FMI au terme des réunions annuelles sur les politiques communes des pays membres de l’Union.
Dans un communiqué émis le 19 mars le Fonds explique ses prévisions par «le démarrage de nouvelles productions d’hydrocarbures», notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Niger. Par ailleurs le FMI salue les orientations des politiques fiscales qui permettront de tasser le déficit à 3% du PIB dans la plupart des pays membres de l’UEMOA, d’ici 2025…
«L’achèvement de ces projets d’hydrocarbures, conjugué à l’assainissement budgétaire, entraînerait une réduction rapide du déficit de la balance courante et contribuerait à une reconstitution progressive des réserves extérieures», a indiqué le communiqué.
Le FMI invite les pays ouest-africains à instaurer des politiques économiques prudentes et ne pas abuser de l’endettement extérieur pour bétonner la stabilité macroéconomique.