Du 26 au 28 novembre 2025, s’est tenue à Lomé, la revue annuelle du Plan de Travail Annuel (PTA) du programme de coopération entre le Togo et l’UNFPA. Durant trois jours, acteurs gouvernementaux, agences du Système des Nations Unies et organisations de la société civile ont évalué les réalisations de 2025 et défini les priorités du PTA 2026.
La rencontre annuelle du PTA Togo–UNFPA a réuni, des représentants des différents ministères, des chefs de services techniques, des points focaux, des chargés de programmes des agences onusiennes ainsi que des acteurs de la société civile. Pendant trois jours, les participants ont passé en revue l’ensemble des activités mises en œuvre en 2025 et ont établi, de manière concertée, les priorités pour 2026. Les travaux ont porté sur quatre axes majeurs à savoir les progrès réalisés dans l’exécution du PTA ; les résultats attendus et les facteurs de réussite identifiés ; les défis rencontrés ainsi que leurs causes profondes ; les innovations émergentes issues des interventions sur le terrain. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Bèguèdouwè Paneto, Secrétaire Général du Ministère de la Planification du Développement, en présence d’Elise Kakam, Représentante Résidente de l’UNFPA au Togo.
Dans son intervention, le Secrétaire Général a rappelé que l’exécution du Programme Pays s’inscrit dans un contexte de transformations majeures : mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, transition vers la Cinquième République et installation d’un nouveau Gouvernement. Autant d’éléments destinés à renforcer la modernisation de l’État, améliorer l’efficacité publique et promouvoir la transformation agricole, industrielle et numérique, tout en consolidant l’accès aux services sociaux de base.
Avancées, défis et nécessité d’une coordination renforcée
Au nom du Gouvernement, Bèguèdouwè Paneto a salué les progrès enregistrés grâce à la contribution des équipes techniques, des partenaires d’exécution et de l’UNFPA. Les avancées sont jugées significatives dans plusieurs domaines tels que la santé et droits sexuels et reproductifs, égalité des sexes, autonomisation des femmes, dynamique de population. Ces priorités, a-t-il souligné, sont en parfaite adéquation avec les orientations de la Feuille de route gouvernementale. Cependant, les défis restent nombreux. Le SG a rappelé que les crises successives, la réduction des marges budgétaires des pays en développement et les besoins croissants des populations exigent une rationalisation rigoureuse des interventions. Il a recommandé « plus de coordination inter-agences, plus de rigueur dans la programmation, un ciblage accru des activités à fort impact et une plus grande innovation ». Il a également mis l’accent sur le dispositif mis en place par le Gouvernement pour assurer la qualité de la dépense publique, rationaliser les coûts et prioriser les projets les plus structurants.
De son côté, Elise Kakam a rappelé les progrès réalisés par l’UNFPA en 2025, notamment autour de son mandat central : que chaque grossesse soit désirée, que chaque accouchement soit sans danger, que chaque jeune puisse accomplir son potentiel. Elle a souligné que ces avancées n’auraient pas été possibles sans une collaboration étroite entre les partenaires techniques et financiers, les ministères sectoriels et les organisations locales. La revue du PTA se déroule dans un contexte institutionnel particulier. Face aux exigences d’alignement optimal entre priorités nationales et actions des partenaires, le Gouvernement togolais a donné une suite favorable à la demande du Système des Nations Unies concernant la prolongation d’un an du Cadre de Coopération pour le Développement Durable.