Faure Essozimna Gnassingbé, désigné par l’Assemblée nationale conformément à la nouvelle Constitution du 6 mai 2024, a prêté serment devant la Cour constitutionnelle et devient Président du Conseil. C’était le samedi 03 mai 2025 à Lomé. Une nouvelle ère s’ouvre pour l’économie togolaise.
Joël Yanclo
Au cours d’une cérémonie empreinte de solennité et de ferveur républicaine, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé est investi Président du Conseil par la Cour Constitutionnelle, devenant ainsi le premier titulaire de cette nouvelle fonction née des réformes constitutionnelles. Ce moment historique, ponctué d’ovations et de gestes symboliques forts – notamment la remise du drapeau national par les Forces armées togolaises (FAT) – a rassemblé les plus hautes autorités de l’État, des personnalités politiques, militaires, diplomatiques.

Le Président du Conseil a prêté serment en affirmant sa fidélité à la Constitution de 2024 et son engagement à servir le peuple togolais, défendre la patrie, promouvoir la paix, l’unité nationale et le développement. Son discours, solennel et rassembleur, a traduit la volonté de bâtir un Togo renouvelé, porté par les valeurs de solidarité, de respect des droits humains, et d’unité. La désignation de Faure Essozimna Gnassingbé comme Président du Conseil est l’aboutissement d’un processus institutionnel qui redéfinit la gouvernance togolaise.

En basculant vers un régime parlementaire, le Togo opte pour une répartition plus claire des pouvoirs, avec un exécutif désormais coordonné par un chef du gouvernement issu de la majorité parlementaire. Cette mutation vise à renforcer la démocratie participative, la responsabilité des gouvernants et la transparence dans la gestion des affaires publiques. L’investiture de M. Gnassingbé, homme d’État expérimenté, envoie un signal de continuité dans le leadership tout en intégrant les exigences de modernisation politique. Sa mission est désormais d’incarner cette nouvelle gouvernance, en coordonnant l’action gouvernementale sous le contrôle du Parlement, avec un accent particulier sur le développement inclusif, la cohésion nationale et la stabilité.
Une nouvelle ère pour l’économie

La mise en place de la Vᵉ République togolaise, avec un régime parlementaire centré sur une coordination plus efficace de l’action gouvernementale, ouvre la voie à une nouvelle gouvernance économique. Avec l’investiture de SEM Faure Essozimna Gnassingbé comme Président du Conseil, chef du gouvernement, le pays entre dans une nouvelle phase de son développement politique et économique. Le passage à un régime parlementaire peut donc améliorer la prévisibilité et la stabilité des politiques économiques, un facteur essentiel pour maintenir la confiance des investisseurs et partenaires techniques et financiers. La nouvelle configuration institutionnelle du Togo crée un cadre plus favorable à la modernisation économique. L’investiture du Président du Conseil doit donc être suivie d’actions fortes pour stimuler la croissance inclusive, réduire les inégalités et répondre aux aspirations sociales.
Modernisation des institutions

Promulguée le 6 mai 2024, la nouvelle Constitution de la Vᵉ République est le fruit d’un processus de consultation nationale et de consensus politique. Elle institue un régime parlementaire dans lequel le Président du Conseil, nommé par la majorité parlementaire, devient le véritable chef de l’exécutif. Cette réforme majeure répond à une aspiration populaire de rééquilibrage des pouvoirs, de modernisation des institutions, et de consolidation de l’État de droit. Le Togo s’inscrit ainsi dans une dynamique de gouvernance républicaine renouvelée, tournée vers l’efficacité de l’action publique et la participation citoyenne. Le 3 mai 2025 restera donc gravé comme le jour de l’enracinement d’une nouvelle ère politique, celle de la Vᵉ République. Sous le leadership de Faure Essozimna Gnassingbé, désormais Président du Conseil, le Togo se projette dans un avenir où stabilité, démocratie et développement durable se conjuguent au service du peuple.