Effet de mode, argument marketing, prise de conscience, changement de paradigme ? Le débat n’est pas nouveau et n’est pas près de s’estomper. La RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise), ainsi que la responsabilité environnementale des actions publiques et privées sont devenues incontournables.
Pourtant, ces concepts, et les moyens de mettre en musique les bonnes intentions, sont encore mal maîtrisés. Les entreprises africaines cherchent à obtenir de précieux labels « RSE » mais en connaissent-elles les tenants et aboutissants ?
Chaque pays n’est pas logé à la même enseigne. Au Maroc, par exemple, le label délivré par le patronat (CGEM) est reconnu ; il en est de même pour le label Conect en Tunisie. Le Sénégal, depuis 2022, lance son label RSE sous l’égide du Conseil national du patronat.
Divers labels internationaux existent, à l’image du « Doing Good in Africa » promu par le spécialiste de ces questions, Thierry Téné, directeur du cabinet Afrique RSE.
Dans la plupart des pays africains, peu de lois encadrent ces notions et quand elles existent, les décrets d’application se font attendre.
D’ailleurs, aujourd’hui, « la RSE ne suffit plus à assurer la pérennité des entreprises », expliquent les promoteurs du Forum African Business & Social Responsability.