Les femmes et jeunes commerçantes de la ville d’Atapkamé suivent une formation sur le commerce transfrontalier en vue de faciliter le commerce à travers les principaux corridors et consolider le système de réservés alimentaire.
Elle a pour but de permettre une meilleure compréhension par les femmes, des procédures douanières et autres exigences réglementaires le long du corridor Abidjan -Lagos
Le constat est établi que les femmes jouent un rôle très important dans le commerce intra régional en Afrique avec plus de 70% des acteurs qui exercent les activités commerciales, locales ou transfrontalières en Afrique de l’Ouest . Cependant elles sont confrontées à un certain nombre de difficultés liées aux manques d’informations pour mieux exploiter leurs opportunités commerciales sur les marchés locaux et régionaux, etc…
Tout ceci constitue un sujet de préoccupation majeure pour le pouvoir public et ses partenaires. C’est ce qui justifie cette formation à l’endroit des femmes et jeunes commerçantes qui représentent généralement la majorité des commerçants transfrontaliers à travers le continent.
Elles sont plus d’une cinquantaine de la région des plateaux -est qui bénéficient de cette formation et qui se déroule autour des modules suivants : les enjeux et les défis de la mise en œuvre de la ZLECAF pour les femmes, l’initiative du commerce guidé (ICG) , et les documents commerciaux de la ZLECAF .
Il était aussi question de rappeler le cadre organisationnel, les règles d’origines et les procédures de dédouanement des marchandises, la protocole de la ZLECAF sur les femmes et jeunes dans le commerce, le commerce transfrontalier et le mécanisme d’élimination des barrières non tarifaires ( BNT) , le commerce transfrontalier et les facilités offertes.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le directeur du commerce extérieur M. Batchassi Katchali représentant la ministre du commerce a souligné que cette activité s’inscrit dans l’axe stratégique 2 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui est de dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie. Et parlant des forces de l’économie, les femmes en sont une a-t-il ajouté. Il a remercié le programme FSRP non seulement pour cette formation mais également pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Cette formation a été organisée par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale avec l’appui du Programme de résilience du système alimentaire d’Afrique de l’Ouest (FSRP).
Cette rencontre d’Atakpame qui se déroule du 30 octobre au vendredi 1er novembre à Atakpamé est la deuxième étape après celle de Aného et prendra en compte les femmes commerçantes des savanes à Dapaong dans les prochains jours.
Nomanyo Evrard