Au Togo, l’indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC) a augmenté de 1,4% en novembre 2022 par rapport à son niveau d’octobre 2022 du fait de la hausse des prix des produits des fonctions de consommation «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+2,4%), «Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» (+2,2%) et «Restaurants et Hôtels» (+1,5%).
Selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED), les prix ont cependant régressé pour les fonctions de consommation «Santé» (-0,2%) et «Communication» (-0,1%). Par rapport à novembre 2021, le niveau général des prix a progressé de 8,8%.
En novembre 2022 au Togo, l’INHPC a progressé de 1,4% par rapport à son niveau d’octobre 2022. Cette évolution est la conjugaison des augmentations des indices des fonctions de consommation dont les plus importants en termes de contribution sont : «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+2,4%) ; «Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» (+2,2%) et «Restaurants et Hôtels» (+1,5%).
La hausse de l’indice global est cependant ralentie par la baisse du niveau des indices des fonctions de consommation «Santé» (-0,2%) et «Communication» (-0,1%)1.L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) indique que les postes de consommation dont les variations de prix sont les plus contributives à la hausse des indices des fonctions en novembre 2022 sont : «Céréales non transformées» (+4,0%) ;
«Poissons et autres produits séchés ou fumés» (+4,4%) ; «Sel, épices, sauces et produits alimentaires n.d.a» (+9,2%) ; «Autres produits frais de mer ou de fleuve» (+18,5%) ;
«Légumes frais en feuilles» (+13,2%) ; «Combustibles solides et autres» (+18,1%) et «Restaurants, cafés et établissements similaires» (+1,5%). Concernant les contributions négatives, les postes ayant plus contribués à la baisse de l’indice des fonctions de consommation «Santé» et «Communication» sont : «Médicaments traditionnels» (-1,7%) et «Matériel de téléphonie et de télécopie» (-2,8%).
D’après l’INSEED, l’augmentation du niveau des indices observée en novembre 2022 est le fait du renchérissement des variétés suivantes : «Riz importé brisé vendu au petit bol» (+9,6%) ; «Mil en grains crus vendu au petit bol» (+5,2%) ; «Riz local longs grains vendu au petit bol» (+5,0%) ; «Riz importé longs grains vendu au petit bol» (+4,8%) ; «Maïs séché en grains crus vendu au grand bol» (+4,1%) ; «Sorgho en grains crus vendu au petit bol» (+3,6%) ;
«Manvi fumé (Hareng)» (+19,7%) ; «Akpala fumé (Chinchard )» (+15,5%) ; «Doèvi frit» (+7,5%) ; «Carpe frite à l’huile rouge» (+3,7%) ; «Piment vert (Gboyébessé)» (+49,1%) ; «Piment rouge frais» (+19,3%) ; «Sel de cuisine gros cristaux» (+17,6%) ; «Cube Maggi grand modèle» (+4,7%) ; «Concentré de tomate (Rocco)» (+3,5%) ;
«Crevettes fraîches (Bolou moumou)» (+20,3%) ; «Crabes frais (Aglinvi moumou)» (+15,4%) ; «Gboman» (+33,1%) ; «Haricot vert» (+28,1%) ; «Feuille de haricot» (+15,2%) ; «Adémè» (+10,5%) ; «Bois de chauffe» (+40,1%) ; «Charbon de bois» (+17,5%) ; «Tasse de café simple vendu au kiosque» (+8,2%) ; «Café au lait avec pain beurré (Pain entier)» (+3,3%) ; «Café au lait avec omelette (1/2 pain + 1 oeuf)» (+2,0%) et «Consommation de spaghetti dans un kiosque (1 Plat)» (+1,5%).
Une hausse de 0,8% au plan national
Les prix ont baissé pour les variétés «Herbe Zangara pour paludisme» (-7,5%), «Matériel de téléphonie et de télécopie» (-2,8%) et «Poste téléphonique mobile haut de gamme» (-6,9%).
Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix a enregistré une hausse de 0,8% sur le plan national.
L’inflation sous-jacente (variation mensuelle de l’indice hors énergie, hors produits frais) a également progressé de 0,2%. Eu égard à l’état des produits, les prix ont augmenté de 5,2% pour les «Produits frais» et de 3,2% pour les produits de l’«Energie».
Relativement à la provenance, les prix des produits «locaux» ont progressé de 1,9% et ceux des produits «importés» de 0,5%.
Du point de vue de la classification sectorielle, la hausse du niveau général des prix est principalement due à celle des prix des produits du secteur secondaire (+1,6%) et «Primaire» (2,8%). Pour ce qui est de la durabilité, la hausse observée provient essentiellement de l’augmentation des prix des produits «Non-durables» (+2,3%).