Mère de quatre enfants, Gnimdou rêvait d’offrir une vie meilleure à sa famille, loin des difficultés qu’elle avait connues. En tant que Volontaire d’Engagement Citoyen, son appartenance à un groupement d’épargne et de crédit (GEC) lui a permis d’apprendre les bases de l’épargne et de la gestion financière.
Au fil de sa mission de volontariat, elle a compris que l’épargne collective pouvait devenir un levier pour concrétiser ses projets. Couturière de profession, Gnimdou a pu ouvrir son atelier et se lancer dans la vente de boissons locales grâce à ses économies.
Gnimdou est devenue mère très jeune, après une grossesse survenue alors qu’elle était encore élève, ce qui l’a contrainte à abandonner ses études. Sans revenus à l’adolescence, elle a dû affronter seule les défis de la vie conjugale. Déterminée à s’en sortir, elle s’est formée à la couture et a obtenu son diplôme avec succès, trouvant ainsi un moyen de subvenir aux besoins de son foyer.
L’amour d’aider sa communauté
Gnimdou a fait preuve d’un grand engagement et d’une volonté sincère d’aider sa communauté en devenant volontaire. À travers sa mission, elle a contribué à l’amélioration du cadre de vie de la population et a participé activement aux travaux d’intérêt général. Ce volontariat lui a non seulement permis de soutenir sa communauté, mais aussi de bénéficier de formations enrichissantes et d’intégrer à un groupement d’épargne et de crédit (GEC). Pour elle, le programme de Volontariat d’Engagement Citoyen lui a permis grâce à son allocation de fin de missionde s’acheter sa première machine à coudre et ouvrir son atelier de couture.
Gnimdou propulse son autonomisation financière grâce au GEC
Au début, Gnimdou a constaté une faible demande pour ses services de couture, ce qui limitait ses revenus. Consciente qu’il lui fallait diversifier ses activités, elle a eu l’idée d’investir son épargne obtenue lors du premier partage du GEC, dans une nouvelle activité : le brassage et la vente de boisson locale.
« Le volontariat m’a aidée à ouvrir mon atelier et à entreprendre. J’ai appris à épargner judicieusement. Grâce à une épargne annuelle de 78 000F CFA, j’ai pu constituer un stock de sorgho pour la boisson locale que je vends les jours de marché. Je m’en sors bien et je suis fière de ma situation », confie-t-elle.
Selon Gnimdou, les partages d’expériences avec d’autres Volontaires d’Engagement Citoyen lui ont permis de renforcer sa confiance en elle et de trouver le courage d’entreprendre.
L’agent de suivi et accompagnement des volontaires à Sanda-Kagbanda, MAYIMBO N’Ban Sonk J. Fortuné, ne cesse de la féliciter et de lui prodiguer des conseils pour l’aider à prospérer. À ses yeux, Gnimdou est une vraie battante.
Source : ANVT