Le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) basé à Accra, au Ghana, a lancé le 07 octobre 2022, une initiative de commerce guidé pour sept pays membres.
Les sept pays qui ont signalé qu’ils étaient prêts à commencer à commercer dans le cadre deZLECAF étaient la Tanzanie, la Mauritanie, le Kenya, l’Égypte, le Cameroun, le Rwanda et le Ghana.
Le secrétaire général de la ZLECAF, Wamkele Mene, a déclaré qu’au moins 96 produits différents des sept pays pouvaient être librement échangés en vertu des règles de la ZLECAF. Les produits dont le commerce est autorisé dans le cadre de la ZLECAF comprennent les produits horticoles, les produits pharmaceutiques, le caoutchouc, les ustensiles de cuisine en aluminium, le sucre, l’acier et les produits en bois.
Ces produits originaires d’Afrique bénéficieront d’échanges en franchise de droits et sans quotas entre les pays partenaires.
« C’est le moment que les mères et les pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine ont tant attendu. Nous avons enfin honoré et concrétisé la vision de ceux qui ont libéré notre continent », a déclaré Mene. « Nous connectons l’Afrique de l’Est à l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord à l’Afrique australe.
Le commerce sera le moteur de l’inclusivité, créant des opportunités pour les jeunes Africains. Nous avons donc fait le premier voyage aujourd’hui, et j’espère que dans 15 ans, nous aurons réussi à sortir des millions et des millions d’Africains de la pauvreté. »
Le ministre ghanéen du commerce et de l’industrie, Alan Kyerematen, a observé que le lancement du commerce guidé entre sept pays était symbolique à bien des égards.
« Cela symbolise que la ZLECAF n’est pas seulement sur le papier mais une réalité. Et nous passons des discussions et des négociations à l’action. Cela symbolise également que les gouvernements africains qui ont été impliqués dans les négociations cèdent maintenant la place au secteur privé pour le faire réalité », a souligné M. Kyerematen.
L’initiative sur le commerce guidé vise notamment à « envoyer un message positif aux opérateurs économiques africains » et à « tester l’environnement opérationnel, institutionnel, juridique et politique dans le cadre de la Zlecaf ».