L’Association panafricaine des gestionnaires de fonds (PAFMA), a été lancée à l’occasion du Sommet africain sur le climat du 5 au 7 septembre passé au Kenya. Elle a pour objectif de favoriser l’adoption d’investissements alternatifs, en mettant l’accent sur la finance verte.
Les cinq membres fondateurs de la PAFMA sont l’Association des opérateurs de fonds de pension du Nigeria (PENOP), l’Association des gestionnaires de fonds (FMA) du Kenya, la Société des professionnels de l’investissement du Botswana (BIPS), l’Association de l’industrie des valeurs mobilières du Ghana (GSIA) et l’Association de gestion des investissements de l’Ouganda (IMAU).
Parmi ses activités, la PAFMA vise à mener des efforts et des initiatives de recherche localisés afin d’améliorer le partage des connaissances et le renforcement des capacités, permettant ainsi aux gestionnaires de fonds d’évaluer et de réaliser des investissements dans des régions et des pays où ils n’étaient pas présents jusqu’à présent.
En tant que défenseur proactif, la PAFMA offrira également des perspectives politiques et défendra les intérêts de ses membres dans les arènes régionales et internationales, tout en facilitant des rassemblements réguliers de gestionnaires de fonds de toute l’Afrique.
« Cette initiative africaine est une démonstration puissante de notre vision commune de la transformation du paysage du secteur financier et de l’investissement en Afrique. »
Commentant le lancement de la PAFMA, Oguche Agudah, PDG de PENOP Nigeria, souligne l’importance de l’unité entre les gestionnaires de fonds africains en déclarant : « Les gestionnaires de capitaux du continent ont une occasion unique de déterminer individuellement et collectivement, dans une large mesure, la trajectoire du continent. En travaillant ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup plus. »
Le lancement de la PAFMA intervient alors que le secteur est confronté à de nombreux défis. Il s’agit notamment des taux d’épargne historiquement bas, de la rareté des opportunités d’investissement viables et de l’escalade des risques environnementaux auxquels le continent est confronté.